Depuis l’accession de la RDC à l’indépendance en 1960, jusqu’à ce jour, l’histoire de la République Démocratique du Congo, plus particulièrement dans l’Est, est marquée par des guerres répétitives suivies des violations massives des droits humains dont les victimes se comptent par milliers dans les camps des femmes, jeunes et enfants, sans que les causes n’en soient mêmes élucidées, déterminées ni traduites à la justice les acteurs. La solution envisagée à ces problèmes des conflits civils qui guettent le pays depuis 1960, ne reste que la lutte contre l’impunité, l’établissement de la justice et la réconciliation qui restent la voie appropriée de la reconstruction du pays, à travers une gouvernance bâtie sur les valeurs démocratiques et celles des droits humains. En fin, la Justice transitionnelle devrait être au cœur de l’architecture juridique du Pays, avec une attention toute spéciale portée au droit à la vérité, à la réconciliation, à la justice et à la réparation à des survivants de différentes guerres connues en RDC et pendant cette période de l’Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette organisation non gouvernementale dénommée « Cadre de paix pour la réconciliation et la justice CPRJ en sigle »a été créé à 2017 et légalisé à 2018 pour appuyer l’Etat congolais à répondre à tous ses défis et asseoir un Etat de droit.